Revue de presse du 12 au 18 novembre 2012.

« Le Pakistan n’avait pas connaissance de la planque de Ben Laden » : USA
Vendredi, l’amiral américain William McRaven, a certifié que le Pakistan n’avait pas connaissance de la présence d’Oussama Ben Laden à Abbottabad à 60 km au nord d’Islamabad. En tant que chef des unités …

« Le Pakistan n’avait pas connaissance de la planque de Ben Laden » : USA

Vendredi, l’amiral américain William McRaven, a certifié que le Pakistan n’avait pas connaissance de la présence d’Oussama Ben Laden à Abbottabad à 60 km au nord d’Islamabad. En tant que chef des unités spéciales américaines, il avait personnellement supervisé le raid conte Ben Laden le 1 mai 2011.

Résidence de Ben Laden à Abbottabad, avant sa destruction.

Il explique qu’à l’époque, le Pakistan n’avait pas été informé du raid car des soupçons sur Islamabad planaient. « Comment n’auraient-t-ils pas pu savoir qu’il se planquait là ? » pensaient les responsables américains. Aujourd’hui, les autorités pakistanaises sont lavées de ce soupçon. Il pense que le gouvernement pakistanais ne savait pas que Ben Laden se cachait à Abbottabad. « Nous n’avons aucune indication qui mentionne que les Pakistanais le savait » déclare-t-il.

William McRaven en a également profité pour faire le point sur les relations entre les USA et le Pakistan. « Je pense qu’elles s’améliorent… C’est une relation complexe mais une bonne relation. Nous devons mettre de côté nos différences parce que comprendre les problèmes au Pakistan et travailler avec les Pakistanais sur les dossiers du terrorisme est crucial pour notre éventuel succès » explique-t-il.

Le Bangladesh veut devenir votre prochaine destination touristique.

« L’idée même du Bangladesh terrifie un grand nombre de personne » explique Sadaf Saaz Siddiqui, fondatrice d’une agence de voyage. La raison ? « Que le pays est tout associé à la pauvreté et aux inondations » répond-t-elle. Pour contrer cette image, cette dirigeante s’implique dans plusieurs programmes visant à mettre le pays dans l’orbite touristique comme des festivals musicaux ou littéraires. En 2009, le pays a accueilli 123 000 touristes. C’est 4 fois moins que le Sri Lanka.

Elle ne nie pas que les perceptions négatives qui entoure son pays mais elle explique que ses tours touristiques, qui inclus des séjours en bateaux sur les rivières ou des excursions dans les mangroves des Sunderbands sont merveilleux pour les amoureux de la nature. Pour les amateurs de culture, le Bangladesh possède de nombreux sites archéologiques et historiques et la riche culture bengalie se décline sous de nombreuses formes comme la gastronomie, la littérature ou une attitude de tous les jours.

Cox’s Bazar à la tombé du jour par Imran, commons-wikipedia

Le Bangladesh mise aussi sur sa côté ouest, baignée par le Golfe du Bengale. Les autorités ont entamé des plans visant à développer la plage de Cox’s Bazar, qui avec ses 120 km de sable blanc est la plus longue du monde. « Nous allons construire une zone touristique exclusive pour les touristes » déclare le directeur de Bangladesh Parjatan Corporation. Un aéroport doit y voir le jour en 2013 et doit pouvoir desservir Cox’s Bazar en direct depuis le Royaume-Uni.

Les Hindous célèbrent le Diwali, la fête des lumières.

Diwali à Varanasi par flawedlogic, flickr

Mardi, les communautés hindoues ont célébré le Diwali, la fête des lumières, un évènement religieux très populaire au cours duquel les bougies, les pétards et les feux d’artifices sont de rigueur. Les rues et les habitations se parent de couleur sous le reflet vacillant des nombreuses bougies allumées et disséminées çà et là. De nombreux Sikhs et Jains se joignent aux célébrations durant les 5 jours du Diwali.

Diwali au Temple d’Or d’Amritsar par vedic-odyssey

Dans la religion hindoue, Divali se rapporte au culte de Vishnou et de son épouse Lakshmi mais la célébration populaire se rattache à l’épopée indienne du Ramayana et de l’épisode du retour de Rama et de son épouse Sita à Ayodhya, sa capitale, après avoir triomphé des forces du mal.

Illumination des temples à Madras par mckaysavage

La première nuit de célébration a engendré une forte hausse de la pollution atmosphérique. Mercredi matin, New Delhi s’est réveillée dans un brouillard plus épais que d’habitude, auquel s’ajoutait une forte odeur de poudre. « A cela s’ajoute de mauvaise conditions : le peu de vent, la hausse de l’humidité et une baisse de la température » explique un météorologue indien.

Julien Lathus

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