Effondrement d’un immeuble à Mumbai : 72 morts.
En cette fin de semaine, la presse indienne a largement relayé la catastrophe urbanistique de la capitale économique et financière de l’Inde. Jeudi, l’effondrement d’un immeuble de 7 étages, dans le centre a coûté la vie à 72 personnes. Les sauveteurs continuent leurs investigations dans les débris pour retrouver des survivants. 36 heures après, ils ont sorti une femme blessée. Des corps seraient toujours ensevelis à l’heure actuelle.
« Le bâtiment s’est effondré comme un château de carte, en 3 ou 4 secondes. Il a juste tremblé, puis s’est effondré » raconte un résident. L’immeuble avait été construit de manière illégale en utilisant des matériaux inadéquates et sans autorisations.
En conséquence, le député municipal du secteur à été suspendu et la police est à la recherche des constructeurs qui pourraient être inculpés de d’homicides à circonstances aggravantes. La hausse des prix du foncier dans la ville surpeuplée de Mumbai a conduit à une forte précarité urbaine, à des règles d’urbanisme peu claires et à la multiplication des bidonvilles. En 2012, la ville était en manque de 19 millions de logements.
Encore une affaire de sorcellerie au Népal.
La commission népalaise sur les femmes a condamné l’attaque sur une femme de 60 ans, accusée de sorcellerie et livrée à une foule hostile dans l’ouest du pays. Dénudée, la tête rasée et frappée, cette femme fut accusée de sorcellerie pour causer la mort et l’infortune. Cette vindicte populaire aurait été autorisée par le conseil du village.
De telles attaques sont fréquentes dans les régions reculées du Népal. L’année dernière, une femme de 40 ans a été brûlée vive après avoir déclaré qu’elle était une sorcière. Des centaines de femmes de basses-castes sont accusées chaque année de se livrer à la magie noire au Népal, où les superstitions et les discriminations envers les castes les plus basses restent tenaces. Selon les ONG, les attaques contre les sorcières sont rarement amenées devant la justice.
Julien Lathus