Un mois après l’avancée dans leurs relations bilatérales, l’Inde et le Pakistan vont se retrouver pour trouver une solution sur le sujet de l’estuaire de Sir Creek du 14 au 16 mai.
Le Sir Creek est un estuaire long de 96 km qui s’étend dans les marais du Rann de Kutch entre la frontière du Gujarat indien et du Sindh pakistanais. Pendant méridional des tensions frontalières entre l’Inde et le Pakistan, la zone est souvent le lieu d’arrestation de pêcheurs locaux qui passent la frontière.
Depuis le début de l’année, le gouvernement indien affirme que 108 pêcheurs ont été arrêtés par les autorités pakistanaises dans la zone du Sir Creek. Il déclare que prés de 430 pêcheurs, probablement indiens, sont toujours emprisonnés au Pakistan pour être rentrés illégalement dans les eaux pakistanaises.
Des sources gouvernementales affirment que la rencontre se tiendra à New Delhi entre l’expert général indien sur les questions pakistanaises et le secrétaire du ministre de la défense indien. La dernière entrevue sur le sujet de l’estuaire s’était tenue à Rawalpindi, au Pakistan les 20 et 21 mai 2011. Il est prévu que les deux partis entament leurs discussions sur la base de communications échangées ultérieurement.
Alors que l’Inde propose une solution de division de la « rivière en son milieu » pour résoudre le conflit, le Pakistan demande à ce que la ligne frontalière s’établisse à « l’est de l’estuaire », ce qui indique que la zone serait alors intégralement en territoire pakistanais.
Le Pakistan annonce néanmoins vouloir laisser le passage à tous les bateaux non militaires dans l’estuaire si celui-ci lui revient. Islamabad base ses revendications sur la carte de 1914 qui délimite les principautés de Kutch (Inde) et du Sindh (Pakistan).
Le journal indien Nagaland Post entrevoit ces derniers jours un climat adéquat pour le dialogue entre les deux pays et une ouverture importante pour la paix. Des solutions sur le glacier du Siachen et sur l’estuaire de Sir Creek, que le premier ministre indien Manmohan Singh qualifient de « faisables » devraient créer une atmosphère de « dons et de réceptions », indispensable pour résoudre la question du Cachemire.
Sources :
IBN Live (Inde) en VO
The Indian Express (Inde) en VO
Nagaland Post (Inde) en VO
Julien Lathus