Le glacier du Siachen engloutit plusieurs soldats indiens.
Ce dimanche, une importante avalanche a emporté au moins 6 soldats indiens sur le glacier du Siachen que l’Inde et le Pakistan se disputent. Peu avant l’aube, leur poste d’avant-garde a été balayé de fond en comble. « L’avalanche a frappé un poste avancé ce dimanche matin et a enseveli 7 soldats. Les opérations de sauvetage ont été lancées dans la foulée et 6 corps ont été découverts. La recherche se poursuit encore » explique un porte-parole de l’armée indienne.
Des milliers de soldats des deux pays ont pris position depuis de nombreuses années sur ce glacier qui est qualifié de « lieu de la plus haute bataille du monde ». Près de 8000 soldats indiens et pakistanais sont morts sur les pentes du glacier depuis 1984, non pas en raison de combats mais des conditions climatiques et montagnardes qui caractérisent ce champ d’opération. Ces soldats payent un lourd tribut dans les fréquentes avalanches et les écoulements de glaciers.
En avril dernier, c’est le camp pakistanais qui avait été frappé. Une avalanche gigantesque avait alors arraché la vie de 140 soldats pakistanais. Ce tragique évènement avait alors remis au goût du jour la situation de ces soldats qui se font face depuis des années sans tirer le moindre coup de feu et qui sont en proie aux conditions himalayenne à plus de 5700 mètres d’altitude. Depuis, les gouvernements indiens et pakistanais cherchaient à résoudre ce conflit frontalier qui s’inscrit dans celui du Cachemire mais toutes les discussions n’ont abouti à aucun accord de démilitarisation du glacier.
Le Sri Lanka entend lutter contre l’obésité des moines bouddhistes.
Les autorités du pays ont demandé l’aide des fidèles pour lutter contre l’obésité des moines en leur demandant d’offrir des victuailles mois riches en sucre et en graisse. Le ministère de la santé sri-lankais indique que les moines y consomment l’équivalent de 12 cuillères à café de sucre quotidiennement ainsi qu’une quantité excessive de sel et d’huile de cuisine.
« Le diabète et d’autres maladies parmi les moines bouddhistes peuvent être combattues si les fidèles suivent les nouvelles directives du régime » indique le ministère. Selon une enquête, la moitié des 40 000 moines de l’île sont exposés au risque diabétique contre 10 % du reste de la population. Le ministère propose alors une portion de riz, 3 légumes et 2 fruits comme nouveau menu pour les moines.
Le bouddhisme est la religion de la majorité des 20 millions de Sri-Lankais. Seon leurs croyances, préparer des plats, des biscuits et des sucreries aux moines bouddhistes leur garantit un bon karma dans cette vie et dans les suivantes. Les plats confectionnés avec soin sont généralement très caloriques. Les croyants réservent parfois un an à l’avance l’honneur qui leur est fait de pouvoir cuisiner pour les moines.
Hommage à Ravi Shankar (1920 – 2012).
Le légendaire joueur de sitar est décédé mardi dernier à San Diego à l’âge de 92 ans. Reconnu dans le monde entier, il recevra à titre posthume un Grammy Award pour sa contribution au monde de la musique. Ravi Shankar s’est éteint dans un hôpital de San Diégo alors qu’il s’apprêtait à subir une opération chirurgicale.
Né en 1920 à Varanasi, le compositeur est issu de la caste des prêtres, la plus haute de la société indienne. Son mentor et son père de substitution, l’illustre joueur de sarod Allauddin Khan lui apporté toute la technique et la patience que requière la musique indienne classique. Personnage-clé du sous-continent, il émerge sur la scène internationale à l’âge de 36 ans après sa rencontre avec le violoniste Yehudi Menuhin. C’est à cette suite qu’il deviendra un véritable ambassadeur de la musique indienne et plus généralement un instigateur de la vague indienne qui déferla sur l’occident dans le milieu des années 1960.
C’est l’un des Beatles, George Harrison qui est le premier à intégrer des mélodies de sitar dans les compositions pop du quatuor de Liverpool (Norvegian Wood) et il sera suivi par Brian Jones des Rolling Stones et de bien d’autres. Face à l’engouement, Ravi Shankar fonde plusieurs écoles aux USA dès 1967 et joue dans les plus grands festivals de l’époque comme dans les plus grandes salles internationales.
Le musicien laisse derrière lui un héritage important et 2 filles, 2 musiciennes, Anoushka Shankar qui reprend le flambeau de son père et la chanteuse Norah Jones au style plus pop et jazz.
Julien Lathus