Depuis lundi et pour deux jours, la capitale du Laos, Vientiane est le siège du sommet du Dialogue Aise-Europe (ASEM). L’Inde a déclaré que le destin de l’Europe et de l’Asie était interconnecté et que le groupe de Dialogue Asie-Europe avait besoin de redéfinir son orientation pour renforcer la coopération.
Le nouveau ministre indien des affaires étrangères, Salman Khurshid s’est adressé au cours de la 9ème session de l’ASEM, consacré à « la future direction de l’ASEM ». « Nous croyons également que l’ASEM est aujourd’hui à un carrefour. Nous devons venir ensemble à travailler sur ces questions » a-t-il déclaré.
Affirmant que le groupe, fondé en 1996 et comprenant 49 membres et 3 institutions, le ministre mise sur cette réorientation pour dynamiser et faciliter les accords de coopération entre les deux continents.
Durant les deux jours, l’ASEM a débattu sur des questions cruciales concernant la politique sécuritaire, l’économie globale, la réduction de la croissance économique, le terrorisme et le trafic de drogues. « Ces dossiers montrent avec précision l’interconnexion de l’Europe et de l’Asie » reprend le ministre indien.
Salman Khurshid indique que l’ASEM nécessite une avancée pour que le pont bâti entre l’Europe et l’Asie fasse sens et pour que le renforcement des capacités entre les pays de l’ASEM contribue à une croissance et à un développement global en assurant la paix et la stabilité.
« Nous devons renforcer l’ASEM dans la direction des 3 piliers de notre coopération, à-savoir : la coopération politique et sécuritaire, la coopération économique et la coopération socio-culturelle » déclare Salman Khurshid.
Le ministre poursuit en soulignant que l’ASEM a les capacités « d’amener une plus grande attention sur certains domaines concernant les pays en voie de développement et sur les marchés émergents ». Pour lui, c’est également le moment d’établir un cadre global pour une gouvernance économique plus efficace.
« C’est maintenant que l’ASEM, en tant que forum pour le dialogue et la coopération entre l’Asie et l’Europe doit recevoir plus de substance » lance le ministre. Il s’affirme également confiant pour que les membres de l’ASEM participent l’année prochaine à une conférence sur le futur de l’organisation. Cette initiative a été proposée par la Chine, le Laos, l’Inde et la Pologne.
« L’Inde se tient prête à travailler avec ses partenaires de l’ASEM » conclut-t-il avant d’inviter les ministres des affaires étrangères de l’ASEM à venir en Inde pour le prochain sommet des ministres de l’organisation.
Sources :
News Track India (Inde) en VO.
Site de l’ASEM en VO.
Julien Lathus