Revue de presse du 17 au 23 décembre 2012.

La sauvagerie d’un viol déclenche d’importantes manifestations.
Dimanche dernier, une jeune étudiante de 23 ans a été violée par 6 hommes dans un autobus de New Delhi. La capitale indienne détient une sinistre réputation la qualifiant de capitale du viol. Un de plus qui aurait pu …

La sauvagerie d’un viol déclenche d’importantes manifestations.

Dimanche dernier, une jeune étudiante de 23 ans a été violée par 6 hommes dans un autobus de New Delhi. La capitale indienne détient une sinistre réputation la qualifiant de capitale du viol. Un de plus qui aurait pu passer comme une « banale » affaire dans les comptes de forces de l’ordre. Or, la sauvagerie de l’agression dans laquelle la jeune femme a été par la suite battue à coup de barre de fer a particulièrement dégoûtée les Indiens.

Une vague d’indignation s’est mise à déferler sur le pays dont les structures judiciaires font que les victimes de violences sexuelles peinent à obtenir justice. Les associations de défense des droits des femmes estiment que la misogynie continue de régner dans une société dominée par les hommes. De plus, l’Inde tarde à prendre la mesure de l’ampleur des agressions et des viols dont le nombre a doublé entre 1990 et 2008.

Depuis 3 jours, les manifestations prennent un caractère violent et certains appellent le pays à condamner à mort les auteurs de ce crime devant le parlement de Delhi et le palais présidentiel. Ce dimanche, une semaine après l’affaire, la police a interdit les rassemblements par crainte de nouvelles échauffourées. La célèbre Porte de l’Inde est pourtant devenue à nouveau un champ de bataille. Dans le nord-est de l’Inde, la police a ouvert le feu sur des manifestants venus soutenir une autre victime. Un journaliste a été tué par ces tirs.

Bangladesh : l’incendie de l’usine de textile pourrait être un sabotage.

L’enquête sur l’incendie qui a couté la vie à 111 ouvriers du textile dans la périphérie de Dhaka s’oriente vers la piste du sabotage explique un membre de l’équipe chargée de lever le voile sur ce désastre. « Nous avons découvert que le feu qui a ravagé l’usine était un acte de sabotage. Il n’y avait aucune possibilité pour que le feu soit dû à un court-circuit ou à une autre chose » déclare Main Uddin Khandaker dans son rapport remis au gouvernement.

Dans les locaux de l’usine sinistrée

Les motifs ou les personnes à l’origine du sabotage restent pour le moment méconnus. Le rapport recommande néanmoins aux autorités de poursuivre le propriétaire pour homicide involontaire en raison d’une négligence de sa part. « Lui et 9 de ses cadres ont empêché les ouvriers de quitter l’usine alors qu’elle était en feu » rajoute l’enquêteur.

Les rescapés du drame avaient racontés comment les responsables de l’usine leur avaient interdit de quitter leur poste au motif qu’il s’agissait d’un simple exercice d’alerte. Selon les enquêteurs, l’usine de 9 étages n’auraient dû en comprendre que 3. Depuis l’incendie, des milliers d’ouvriers du textile du pays manifestent pour demander que cessent leurs conditions de travail « filtrant avec la mort ».

Pour Noel, l’Inde offre une crèche au Musée de Bethléem.

La toute première crèche indienne, élaborée par des artistes de l’organisation des Arts d’Eglises de Kolkata (Calcutta) va trouver sa place parmi la collection du Musée International de la Nativité de Bethléem aux côtés de 200 représentations venant de plus de 60 pays. Une réplique de cette scène a été dévoilée samedi au Collège St Xavier de Kolkata.

Dans une église indienne

« C’est un grand honneur et un grand prestige que les artistes de cette organisation ont eu de pouvoir présenter leur pièce à Bethléem, le lieu de naissance de Jésus. L’Inde qui était absente dans sa contribution est maintenant représentée au Musée. C’est un magnifique cadeau de Noel que l’Inde fait à ce musée » explique le Père J. Felix Raj. « Cette crèche indienne exprime la transculturalité du Christ et elle appartient au monde entier » reprend le secrétaire de l’Organisation des Eglises Chrétiennes d’Inde.

Cette crèche contient 12 figurines dont certaines font près d’un demi-mètre de haut. Des humains et des animaux prennent placent dans un décor fait de petites huttes en terre et en bambou, représentant avec précision les canons d’un village indien. La Vierge et Joseph sont habillés dans le style indien rural et entourent avec un chameau et une vache une petit Jésus vêtu de blanc. L’ensemble s’étend sur près de 2 m² et s’apprêtent à rejoindre le Musée cisjordanien a ouvert ses portes en 1999.

Julien Lathus

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