Les pays du monde sont à Doha pour la Conférence annuelle de l’ONU sur les Changements climatiques (26 novembre – 7 décembre 2012). Depuis l’échec du Sommet de Copenhague en 2009, les discutions sur le climat sont bloquées et on peut s’attendre à ce que cet énième rendez-vous mondial au Qatar soit difficile et technique. Dans le contexte de crise écologique et économique, l’urgence et la gravité de la situation climatique nécessitent néanmoins une stratégie internationale.
Si tous les pays du monde sont concernés par ces phénomènes, la plupart des pays du sous-continent indien font face à une menace plus importante que la moyenne. Les Maldives et le Bangladesh vivent dans l’angoisse de la montée des eaux, le Pakistan peut craindre un dérèglement climatique qui risque d’affecter ses fleuves et l’ensemble de la région dépend du bon vouloir des moussons qui apparaissent comme de plus en plus irrégulières.
Les enjeux climatiques sont au cœur d’une géopolitique qui nécessite une solidarité dépassant les souverainetés nationales. C’est sur ce point que le Sommet de Copenhague s’est échoué. Conséquences de la balance entre Nord et Sud et des compétitions économiques, le dérèglement climatique est l’une des priorités du sous-continent indien, probablement une question de survie.
Ces prochains jours, retrouvez le dossier sur les enjeux des changements climatiques dans le monde indien sur The Indian Papers.
Julien Lathus.