Revue de presse du 29 avril au 5 mai (spéciale musique & vidéos).

Cette semaine, une revue de presse multimédia avec musique et vidéos. Du cinéma classique bengalie aux sons envoûtants de la diaspora pakistanaise aux USA en passant par la pratique acrobatique du skateboard en Inde, c’est parti pour la sélection de la semaine.
Google rend hommage au …

Cette semaine, une revue de presse multimédia avec musique et vidéos. Du cinéma classique bengalie aux sons envoûtants de la diaspora pakistanaise aux USA en passant par la pratique acrobatique du skateboard en Inde, c’est parti pour la sélection de la semaine.

Google rend hommage au maître du cinéma bengali, Satyajit Ray.

A l’occasion du 92ème anniversaire du légendaire réalisateur indien Satyajit Ray, Google India a présenté le 2 mai dernier un doodle inspiré de son premier film, Pather Panchali (La Complainte du Sentier). In rend hommage à la fameuse scène où Apu, le personnage principal court à travers les champs de roseaux avec sa sœur Durga pour voir passer un train, offrant le clivage de l’Inde rural face à la modernité galopante.

Doodle Pather Panchali.

Doodle Pather Panchali.

Pather Panchali fut le premier film réalisé par Satyajit Ray en 1955. Le scénario est trié du roman de l’écrivain bengali Bibhutibhushan Bandopadhyay. Ce premier essai fut largement reconnu à l’international en remportant notamment le prix du meilleur documentaire humain lors du festival de Cannes.

Satyajit Ray, décédé en 1992 a dirigé 36 films au cours de sa carrière et est considéré comme l’un des plus grands réalisateurs de son temps. Inspiré par Jean Renoir et le néoréalisme italien de Fellini, il est également reconnu comme écrivain, illustrateur et musicien. Ces films témoignent d’une grande humanité et son talent fut reconnu en 1992, quand sur son lit de mort, il reçu un Oscar pour sa contribution au monde du cinéma.

La fameuse scène du train démarre à 12min30.

Sunny Ali & The Kid : juste pour la musique.

The Kominas ont été taxés de nombreux qualificatifs, dont celui de « meneurs du mouvement punk musulman » alors que tout ce qu’ils souhaitent, c’est faire de la musique. Il y a quelques semaines, le quotidien pakistanais The Express Tribune s’est entretenu avec Sunny Ali & the Kid, le projet parallèle d’Hassan Ali, le guitariste des Kominas.

Sunny Ali & The Kid en concert

Sunny Ali & The Kid en concert.

Les chansons du duo Sunny Ali and the Kid traitent principalement des questions auxquelles les Musulmans et les Pakistanais font face. « Appelez ça comme vous voulez, politiquement ou pas, mais tout ce qu’on raconte sont des choses vraies qui arrivent à des personnes vraies. Alors pourquoi ne pas en parler ? Nous cherchons à mélanger des choses réelles et surréalistes en même temps » déclare Sunny Ali.

Leur single Muslim Rage parle des drones, You Know What Jawad traite des critiques sociales de la diaspora pakistanaise aux USA et Hijabi Girl évoque comme son nom l’indique les femmes voilées. Passant du punk-rock à la country, parfois au hip-hop avec des influences orientales, Sunny Ali pense que la musique ne doit pas s’enfermer dans un seul genre. Un état qui pourrait les pousser à l’ennui. « Quand nous avons commencé à faire des chansons country, les gens nous demandaient si nous étions du Texas ou si nous vivions dans une ferme » ajoute-t-il depuis leur base de la banlieue de Philadelphie.

Avec les Kominas, Sunny Ali est devenu une source d’inspiration pour les jeunes, comme en Indonésie où ils ont pris guitare et batterie sur leur modèle. Sunny Ali en est fier. « Il ne s’agit pas de comprendre qui ont est par la musique, il s’agit d’être ce que l’on est et d’accepter qui on est. Nous ne sommes pas de typiques Américains pakistanais . Nous voulons que les jeunes comprennent qu’il n’y a rien de mal à être atypique ou différent des autres. En fait, cela peut être génial » explique-t-il.

Sunny Ali & The Kid – Chai.

Une session de skate en Inde avec Kilian Martin.

Pour terminer cette revue de presse, direction l’Inde, dernier terrain de jeu du skateur espagnol Kilian Martin, connu dans le milieu pour son approche très artistique du skateboard. A Agra et à Benarés, il laisse exprimer son art qu’il souhaite en constante évolution, et ce malgré l’asphalte très aléatoire que propose l’Inde.

Sous la caméra de Brett Novak, la magie est au rendez-vous. Que vous aimiez ou non le skate, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil à cette vidéo magnifiquement réalisée, où Kilian laisse parler son talent d’acrobate et de virtuose de la planche à roulette.

India Within : la dernière production de Kilian Martin par Brett Novak

Julien Lathus

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