Les Britanniques lèvent leur avertissement touristique sur le Cachemire.

Les autorités britanniques ont levé leurs recommandations visant à éviter de se rendre au Cachemire Indien pour y faire du tourisme. Ce geste est le dernier signe de la renaissance du Cachemire comme destination touristique. C’est une belle reconnaissance pour cette région qui reste néanmoins …

Les autorités britanniques ont levé leurs recommandations visant à éviter de se rendre au Cachemire Indien pour y faire du tourisme. Ce geste est le dernier signe de la renaissance du Cachemire comme destination touristique. C’est une belle reconnaissance pour cette région qui reste néanmoins agitée par intervalles irréguliers.

Le lac Dal à Srinagar, ses house-boats et ses montagnes environnantes par Julien Lathus.

Fameux pour ses maisons-bateaux, pour son air pur et ses paysages montagnards, le Cachemire était une destination de notoriété internationale avant qu’éclate une insurrection armée contre le pouvoir de New Delhi en 1989.

« Nous ne prononçons plus d’avertissements contre les séjours au Jammu et Cachemire, ni sur les trajets entre Jammu et Srinagar par voie terrestre » pouvait-t-on lire sur le site de la Haute Commission Britannique en fin de semaine dernière.

La région qui a pour capitale d’hiver la ville de Jammu et pour capitale d’été, la Venise de l’Inde, Srinagar est à majorité musulmane. Le Cachemire est à cheval entre l’Inde et le Pakistan. Il est divisé par la Ligne de Contrôle qui est l’une des frontières les plus armées au monde.

Le Cachemire subit la violence depuis des décennies en raison de militants qui combattent pour l’indépendance de la région ou pour son rattachement au Pakistan. Cette résistance armée a connu une large baisse d’intensité ces dernières années et le Cachemire connait un boom touristique indien.

Jardins de Shalimar au Cachemire

« L’amélioration de la situation sécuritaire nous a conduit à retirer les recommandations concernant les citoyens britanniques qui souhaite voyager au Jammu et Cachemire » déclare le haut-commissaire britannique James Bevan. Il affirme que cette décision devrait permettre de dynamiser le tourisme et faire bénéficier la population locale de ses retombées.

La Grande-Bretagne avait émis un premier avertissement en 1995. Cette année-là, 5 touristes occidentaux, dont 2 Britanniques avaient été enlevés par des militants cachemiris. Ils ne furent jamais retrouvés. Cet avertissement était toujours d’actualité, sauf pour le Ladakh, avant son retrait de la semaine dernière. De leur côté, les USA recommandent toujours à ses citoyens d’éviter de voyager au Cachemire. La France déconseille également à ses ressortissants de s’y rendre.

Sources :

Hindustan Times (Inde) en VO.

Site de la Haute Commission Britannique en Inde (Grande-Bretagne) en VO.

Julien Lathus.

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